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Hei, Hei,

La famille et les amis

Chose promise chose dûe ;

Voici la fin de l’épisode 3 et surtout quelques photos de Wapu . Je suis désolée pour cette mauvaise manipulation , les photos étaient incorporée au texte « original » mais il faut le faire dans un autre format, je vais donc vous en joindre quelques unes en pièce jointe. Pour celles et ceux qui disposent d’un compte FB, vous les avez déjà en consultation.

Alors à nous : Amira, Une rencontre surprenante !

Imaginez une université un peu excentrée, ambiance familiale, éloignée de toute activité urbaine, si ce n’est l’autoroute qui ne passe pas loin. L’université fait partie d’un ensemble immobilier qui comprend d’un côté : un hôtel super confort, une piscine couverte, une salle de sport un restaurant, un centre de beauté, et de l’autre côté : l’université, les cuisines de démo, la cafétéria « Caffelli » 2 place to be, un amphithéâtre et un école d’esthétique !

On croise quotidiennement les représentants de toute ces branches, l’administration : chemise et teeshirt, les étudiants sans mission précise : en mode casual ou survêtement , les cuisiniers habillés de tablier noir un bandana sur la tête, les demoiselles beauté en blouse blanche, les personnes de l’entretien :en tee shirt vert pomme !

Souvenez vous nous avons nourri 350 finlandais avec notre cuisine made in Africa. Ce jour-là parmi les convives, les jeunes apprenties esthéticiennes sont venues déjeuner. Elles le font tous les jours mais sont particulièrement nombreuses à l’occasion des évènements.

Habillée de ma magnifique veste Paul Bocuse – United Colors, with an algerian flag & a french one, un foulard nouée sur la tête, je réapprovisionnes le buffet . . Un groupe de 3 jeunes filles en blouse blanche se sert, je souris, toute contente d’avoir des clientes ! L’une des jeunes filles me dit « Sabah El Khir ». Surprise je lui réponds la même chose, bon ne faites pas ceux qui ne savaient pas ce que ça veut dire, sinon demandez à Babel ;

Cette première étape passée, elle me demande en anglais d’où je viens et là j’explique en anglais : le master, l’échange avec la Finlande et notre rôle à la cafétéria aujourd’hui. Elle répond c’est « super », cette fois ci en français. Je suis face à une magnifique jeune fille de 17 ans au plus, qui en dehors de son foulard noir sur la tête ressemble à toutes les autres esthéticiennes (fond de teint très pâle, sourcil dessiné au pinceau).

Elle reprend, me présente ses deux collègues, deux petites blondes : Norah et Velia, et me dit je m’appelle Amira ! Tout ça en français. Je fais des études d’esthétique à Haaga , je suis née à Helsinki et mes parents sont …. Algériens.

Ca vaut la peine, j’arrête le service un moment et je m’installe avec elle. Ses parents sont arrivés en Finlande, il y a une vingtaine d’année, ils travaillent tous les deux, l’un dans le bâtiment et l’autre dans l’enseignement, elle a des frères et sœur. A la fin du déjeuner elle me demande mon N° me donne le sien.

Ces quelques minutes avec elle ont été émouvantes, un peu d’Algérie en Finlande.

Dès le lendemain Amira m’appelle, ce qu’elle va faire presque tous les jours. On se voit, elle passe côté cuisine, je suis devenue : Tata Ryma, je reçois des petits cadeaux, elle m’apporte des spécialités finlandaises, des chocolats parfumés aux fruits rouges et d’autres petites choses. Elle me présente au reste de ces collègues, Il n’y a qu’Amira qui m’appelle Tata, les autres se suffisent d’un « Moï ». Mais c’est cool !

Je me rends compte qu’une partie de la génération des post 90 est magnifique, elle valse d’une langue à l’autre sans complexe, au diable la grammaire, les formules de politesse, ce qui compte c’est l’échange avec l’autre.